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mercredi 18 août 2010

Choisir son référenceur ou sa société de référencement

1. Votre interlocuteur doit être en société. Que ce soit une SARL ou en auto-entrepreneur, il faut que le professionnel ait une structure juridique sur lequel s’appuyer. Ensuite, quand vous faites appel à lui, vous êtes en droit d’avoir un devis. Pour les factures avec toutes les mentions légales, c’est une obligation… tout comme pour vous de les régler à date d’échéance. Payer au noir, c’est vous qui voyez, mais dites-vous bien que si ça tourne mal et que le “référenceur” amène un dépositionnement de votre site, vous ne pouvez rien faire, rien justifier.

2. Certains “professionnels” osent offrir des prestations payantes alors que de leur côté, ils sont hébergés chez un hébergeur gratuit ou une plateforme de blogs. Il va de soit que ces “professionnels du dimanche” sont à éviter. L’hébergement professionnel avec un nom de domaine me semble incontournable pour quelqu’un qui vend des services sur Internet. De mon côté, j’ai un énorme à priori pour celui qui hésite à investir moins d’une vingtaine d’euros par an pour son métier, pour ce qui le fait vivre.

3. Un professionel d’une manière générale doit avoir des références et dans le milieu du référencement, encore plus que les autres. Demandez des exemples de référencements réussis, des preuves que c’est bien eux qui ont effectués la prestation. Peu importe si ce sont des sites perso ou bien les sites d’un copain du référenceur, ce qui compte, ce sont ses compétences et le fait qu’il sache les mettre en application. Un petit conseil, ne faite pas entièrement confiance au rapport que l’on vous transmet, faite les tests vous même sur Google.

4. Je ne suis pas une lumière au niveau de la rédaction et ces derniers jours, je tombe régulièrement sur des “professionnels” qui ne savent pas écrire. Dernièrement, je suis tombé (je ne sais plus qui) sur un “professionnel” du référencement dont tout le texte de son site est sans accent. Sachant que la partie éditoriale est importante au niveau du référencement, il est bon de choisir quelqu’un dont le rédactionnel est correct ou au moins pas plus mauvais que moi !

5. Je continue avec le côté rédactionnel du professionnel du référencement. Personnellement, je déteste les personnes qui utilisent des mots anglais dans tous les sens dans leurs discussions mais aussi dans leurs textes rédigés. En français, nous avons des mots, des expressions pour chaque terme, il est inutile de glisser de l’anglais à tout moment. Ce n’est pas important en soit sauf si dans son éditorial pour votre site il fait la même chose. Si vous avez une vision européenne pour votre site, il est conseillé d’avoir un domaine par langue.

6. Il faut éviter ceux qui aiment s’envoyer des fleurs. Je me rappelle en 2000 certains “professionnels” du référencement avec plus de 10 ans d’expérience sur le net… surtout quand on sait que le net est vraiment apparu en 1995. Je n’aime pas ces gens qui ont tout fait, tout vu à 20 ans, les “moi-je” qui ont tout appris à tout le monde, même à Google !

7. Après les fleurs, voici la lune… je vous déconseille profondemment de faire confiance à ceux qui vous promettent la lune. Dans le référencement, il y a des règles. Si on applique ces règles, il n’y a aucune raison que les résultats ne soient pas au rendez-vous. Mais l’algorithme de Google est composé de centaines, voire de milliers de paramètres, il est donc impossible de s’engager à 100%, à 1000% sur des résultats précis sur la durée. Une personne, un référenceur qui s’engage à fond sur du positionnement en première page sur n’importe quelle requête, il y a des chances qu’il cherche à vous vendre des campagnes publicitaires (dit aussi du référencement payant) Google AdWords.

8. Je vous déconseille de choisir un prestataire avec un blog qui contient 2 / 3 billets par jour et qui se montre très présent sur les forums. Bien sûr, il est sûrement très compétent, mais la question que je me pose est, comment il s’occupe de ses clients avec cette omniprésence sur son blog et sur les forums ??? Soit il n’a pas de clients, soit il délaisse ses clients, soit lui est sur son blog et les forums et un autre s’occupe des clients. Ce sont 3 réponses qui ne me donne pas envie de travailler avec lui.

9. Certains d’entre vous hésitent à travailler avec des prestataires se situant hors de France. Je vous rassure, le pays d’origine de la société de référencement n’a pas d’importance. La société peut être en Tunisie, en Roumanie, en Côte d’Ivoire, à Madagascar ou n’importe quel autre pays, ce n’est pas grave. Dans la mesure où la société maîtrise très bien le français et qu’elle connaît son travail (avec de bons exemples à vous montrer)… où est le problème. Au contraire, je vous invite à profiter de leurs prix normalement moins chers… et s’ils veulent s’aligner au niveau tarif sur ce qui se fait en France, n’hésitez pas à leur fait comprendre qu’ils n’ont plus rien d’attractif par rapport à la société de référencement qui n’est pas loin de chez vous !

10. Enfin, j’ai tendance à me méfier des inconnus du référencement. On ne nait pas référenceur. On ne l’apprends pas à l’école non plus… bien que si, il paraît que désormais ce métier “s’apprend” à l’école. Pour moi, un référenceur, c’est quelqu’un qui a de l’expérience, qui a vu les choses évoluer, qui peut comprendre les tenants et les aboutissants de chaque chose… alors, un référenceur de 18 ans, non merci, je n’y crois pas. Un conseil, n’hésitez pas à chercher sur Google toutes les infos sur votre interlocuteur.

Ce sont 10 points pour choisir votre référenceur ou votre société de référencement. Il est possible de rajouter 10 points supplémentaires, voire même plus mais avec ceux là, vous allez déjà pouvoir mieux sélectionner le professionnel avec qui vous allez peut-être travailler.