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samedi 12 décembre 2009

Désormais, les liens dominent

Selon un rapport bisannuel de SEOMoz, les liens externes deviennent l’élément principal d’un bon classement dans les moteurs de recherches sur Internet.

Présenté comme ça, on a un peu l’impression que j’enfonce une porte ouverte. En effet, les liens externes ont toujours été présentés comme fondamentaux dans le calcul de popularité d’un site web, popularité qui sert de référence pour positionner ledit site dans les outils de recherche. Mais on n’a pas encore réussi à déterminer précisément l’importance qu’ils pouvaient avoir, et mieux encore, ce qui dans les liens externes permettait d’optimiser leur “efficacité”.

Et ce ne sont pas les outils de recherche eux-mêmes qui risquent de nous éclairer sur ce point, les secrets de leurs algorithmes étant plus protégés que les dossiers sensibles de la CIA. Au lieu de ça on nous dit simplement “Faites du contenu, y a que ça de vrai” ou encore “N’hésitez pas à mettre votre site à jour le plus régulièrement possible”. Évidemment, on se doute bien qu’un site presque vide dont la dernière version date de juin 2006, ça a peu de chance d’être en première page d’un outil de recherche. Mais si on veut aller un peu plus loin dans l’optimisation, que doit-on faire ?

Les experts en référencement en sont donc réduits à formuler des hypothèses, mais des hypothèses éclairées, issues d’observations quasi scientifiques de milliers de requêtes et leur décryptage après modifications de certaines composantes de pages tests. Ils procèdent pour ainsi dire à ce qu’on appelle de la “rétro-ingéniérie” dans le monde industriel, partant du résultat obtenu et s’efforçant de comprendre comment il était possible d’y arriver.

C’est ainsi que, tous les deux ans, on condense ces conclusions sous la forme d’un rapport, dont la version 2009 vient de paraître pour le plus grand plaisir des experts précités. Et cette année, sur les 5 premiers critères de positionnement d’un site web, il se trouve que 4 d’entre eux dépendent directement des liens externes.

Top 5 des Critères de Positionnement

1. Mot-clé localisé dans le texte alternatif des liens externes
2. Quantité et qualité des liens externes
3. Diversité des sources de liens externes
4. Mot-clé dans le titre de la page
5. Fiabilité des sites d’où partent les liens externes, basé sur des indices comme TrustRank, mozTrust, etc.

En 2007, le leader incontesté des critères majeurs était le mot-clé dans la balise de titre. Apparemment, la popularité prend le dessus sur la pertinence pure.

Je vous laisse le soin de découvrir les autres critères importants. Et aussi tant que vous y êtes, jetez un oeil sur les choses que vous devrez absolument éviter sous peine de voir disparaitre vos sites des classements des moteurs de recherche ; certaines choses semblent évidentes et pourtant force est de constater que ces pratiques restent encore malheureusement bien vivaces…

jeudi 26 novembre 2009

Eye tracking: le référencement plus fort que le search marketing

L’étude du cabinet Miratech va réchauffer les cœurs des référenceurs. Cette étude prouverait que les résultats naturels sont plus beaucoup plus regardés par les internautes que les liens sponsorisés. Et le résultat se compte en de longues secondes d’écart…

L’eye tracking (oculométrie) est une technologie qui permet d’identifier les mouvements des yeux. Le regard d’un internaute qui se pose sur une page web donnée est analysé. On sait donc ou le regard se porte en premier, le chemin qu’il suit et l’endroit ou il passe le plus de temps, … Il faut juste espérer que le panel d’internaute soit représentatif de la population branchée sur le web.

Dans l’étude on découvre que les liens sponsorisés placés au dessus de l’index des résultats d’une recherche sont le plus exposés au regard de l’internaute. Mais cette étude vient aussi casser un mythe: ce n’est pas le premier lien sponsorisé qui attire le plus le regard de l’internaute ! Les professionnels du search marketing pourront faire réaliser des économies à leurs annonceurs. Dans certains cas il est inutile de payer une première position.

Par contre dans les résultats naturels le premier lien est celui qui capte le plus l’attention de l’internaute, suivi par le deuxième, puis le troisième, … Un vrai plébiscite pour les métiers du référencement…

mardi 17 novembre 2009

Impact d'une campagne de buzz sur les blogs

Buzz sur les Blogs
Les entreprises se tournent de plus en plus vers les blogs pour leur campagne de buzz. Ceux-ci sont très influents et le trafic généré peut être intéressant en comparaison du cout d’une telle opération.

Un premier aspect est la mise en relation des internautes avec la marque ce qui améliore souvent leur réputation. De plus, la marque bénéficie gratuitement d’avis des lecteurs ce qui lui permet d’améliorer ces produits / services.

Ensuite, le buzz va créer un trafic immédiat vers le site de la marque. Il y a ainsi, peu après la publication de l’article, un pic de visiteurs provenant du blog. Ce trafic initial, appelé Buzz, est souvent qualifié.

Enfin, le référencement aisé des blogs par les moteurs de recherche, va augmenter l’e-réputation de la marque. Ainsi une personne qui recherche des avis, trouvera rapidement l’article qui l’influencera plus ou moins sur le produit. Sur le long terme, les articles sur les différents blogs génère du trafic ciblé.

mercredi 21 octobre 2009

Le choix, la place et le poids des mots, base du positionnement

Un site Internet apparaitra dans un moteur de recherche sur des mots, une suite de mots, une requête très précise qu’il faut lui « suggérer » avec le plus grand soin.

On part du principe que tout l’intérêt est d’amener sur ses pages des visiteurs qui pourront y trouver un certain intérêt et pas seulement de « scorer » (pour ce faire il existe des systèmes d’échange de visiteurs qui n’ont qu’un intérêt dans le cadre d’une vente de domaine pour un vendeur à l’honnêteté anecdotique qui ne craint pas, ou ne croit pas, être facilement démasqué).

La première approche n’est pas insignifiante et pour le moins délicate : il s’agit de déterminer avec exactitude le contexte économique et « politique » dans lequel on va évoluer. C’est la mise en place de la stratégie générale propre à se démarquer, à se faire remarquer dans un océan d’informations. Le ressenti, la prévoyance des évolutions futurs est un atout de taille. On est loin de techniques Internet purs et pourtant la différence va déjà se creuser entre ceux qui maîtrisent parfaitement leur sujet et son contexte et les « touristes » et autres « bricoleurs ». Oui : vendre des cacahouètes salées nécessite une parfaite connaissance des marchés, des politiques de protectionnisme, des goûts des consommateurs et de leurs envies, des évolutions futurs probables de ces paramètres (et de bien d’autres) ; il faut connaitre parfaitement son sujet pour en parler avec précision et à propos.

Le décor général est planté, maintenant on va essayer de déterminer quels mots il sera judicieux de mettre en avant afin de faire ressortir son produit, son service ou son concept.

Voilà déjà qu’un premier problème apparait : votre maîtrise du sujet étant très professionnel vous n’en parler pas en utilisant les mêmes termes que l’amateur, même éclairé, la majorité de votre clientèle potentielle… C’est très ennuyeux mais c’est ainsi ; vous voilà donc parti en quête de quel libellé pourra bien élaborer votre visiteur cible (de la trop fameuse « ménagère de 50 ans » au spéculateur sur le forex, par exemple, la largeur de l’éventail est proche de l’infini).

Si votre page est destinée à recevoir des encarts publicitaires cela va juste un peu plus compliquer votre travail : il faudra tenir compte des libellés des clients potentiels bien entendu mais en plus de ceux que viserons les agences de publicité… Si elles étaient toutes brillantes il y aurait concordance, ce n’est majoritairement pas le cas, c’est un fait, juste un fait et il est incontournable.

La décision est prise on va positionner « bonjour marquise » et en français s’il vous plaît. C’est juste un peu plus compliqué que dans la majorité des langues vu le nombre de mots que compte cette langue et les libertés infinies de syntaxe qui y sont permise. Nous allons devoir créer un texte séduisant pour le lecteur et pour le moteur, ce qui n’est fondamentalement pas pareil.

Bonjour Marquise – Marquise bonjour – Bien le bonjour Marquise – Marquise, bien le bonjour -Marquise je vous souhaite le bonjour – Marquise je vous souhaite bien le bonjour – Marquise permettez que je vous souhaite le bonjour – Permettez, Marquise, mon bonjour – …

On salue la Marquise de différentes façons, il y a nuance d’une à l’autre, nuance ténue parfois mais nuance certaine pour l’interlocuteur humain. Pour un moteur, pour un algorithme mathématique, cette nuance est beaucoup moins nuancée ; le poids du mot est différent selon sa place dans la phrase. La différence se fait aussi dans la dilution de la requête selon si elle est placée au milieu de 3 mots (2/3) ou de 6 (2/6).On note au passage que le moteur leader ne se prive pas de « bidouillages manuels » de son algorithme quand, par exemple, il se sent investi du devoir de « restaurer la confiance » (ce qui nous renvoie au passage évoquant la situation économique et politique…).

Poète (expert en économie, en politique et quelques autres « menus » détails) ou poète du binaire, il va décidément falloir faire la part des choses bien plus souvent qu’il n’y paraît au premier abord. La maîtrise de la technique Internet sera indispensable, la maîtrise de la langue aussi. Vos articles seront parcourus en diagonale par la grande majorité de vos visiteurs humais mais analysés précisément mot à mot par la machine ; ça laisse pensif ?

Vous avez tous les éléments en main pour positionner les bons mots de la façon juste et pourtant certaines pages vont « cartonner » et d’autres pas (à concurrence sensiblement égale et en travaillant très exactement selon la même procédure)… Il y a le léger détail qui fera la différence parmi les meilleurs des meilleurs : votre page sera une interprétation de virtuose de tous les éléments, de virtuose seulement ou, en plus, va-t-elle swinguer ? Certaine oui, d’autres non : ce n’est pas tous les jours que l’inspiration est rayonnante…

Un « webmaster » qui ne va continuer que tant que ça l’amuse (ça risque de durer !).

mercredi 7 octobre 2009

La perte de contrôle du processus de communication

De nombreux exemples montrent qu’il est difficile (voire impossible) de contrôler sa communication par internet. Nous allons voir l’exemple de Chevrolet Tahoe en 2006.

Il s’agissait de mettre à la disposition des internautes, des clips professionnels de la marque ainsi des musiques. L’agence en charge de ce concours, fait connaître l’évènement par le biais d’une émission de télévision invitant les téléspectateurs à se rendre sur le micro site chevyapprentice.com

Certains des 30 000 spots reçus n’ont pas pour objectif de vanter la marque mais bien de la tourner en dérision via des vidéos coquines ou des vidéos dénonçant le bilan carbone des voitures.

Le micro site a attiré plus de 600 000 visiteurs et bien que des clips plutôt négatifs soient parus, les ventes de la marque ont progressé toute l’année.

Cette interactivité accrue montre bien que la marque perd très facilement le contrôle de sa communication. Ainsi, ce sont les individus qui font l’image d’une marque et non plus les marqueteurs. Il devient donc nécessaire d’écouter le consommateur.

Source: Patriceleroux

vendredi 18 septembre 2009

Internet: le média le plus influent ?

D’après une étude IFOP, Internet serait le média le plus influent. Les différents moyens d’information en seraient à l’origine : blogs, sites officiels, portails, forums, et sites communautaires permettraient de générer  27% des décisions d’achat contre 22% pour la TV, le média qui est le plus exposé (46% contre 20% pour internet). Les messages diffusés sur Internet seraient pris en compte dans 1 achat sur 2 même dans les secteurs peu représentés sur la toile comme l’alimentation pour bébé.

D’après l’indice IDA (Influence sur la Décision d’Achat),  Internet se situe au premier rang pour 14 des 19 catégories analysées. Les services liés aux voyages, aux nouvelles technologies et aux biens d’équipement onéreux et culturels sont les catégories dont le taux de transformation est le plus élevé. La TV reste leader sur les produits de grande consommation.

La confiance d’internet se justifie par l’utilisation de plusieurs canaux de communication et sur la complémentarité des supports.