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lundi 6 décembre 2010

Difficultés de positionnement sur des requêtes fortes, solution

Il y a un bail, il était relativement facile de se positionner sur des requêtes phare pour un éditeur publicitaire travaillant seul.

Aujourd’hui, il n’est pratiquement plus possible de se positionner avec une seule page sur une requête de première importance. Les algorithmes des moteurs ne vont pas se simplifier. Le nombre de pages Internet, la concurrence, va continuer à augmenter de manière exponentielle et la présence de grandes entreprises qui souhaitent maîtriser de A à Z leur vitrine Internet, avec de gros moyens, va s’accentuer.

Le positionnement des pages anciennes, et de ce fait leur rendement, s’effrite noyé dans la concurrence quand ce n’est pas éliminé, d’une façon ou d’une autre, du moteur leader. Où il était possible de vivre correctement avec une ou deux grosses centaines de pages bien aiguisées, il en faudra très bientôt des milliers.

Quelle stratégie à adopter pour celui qui désirerais, malgré un avenir peu engageant, persévérer dans cette voie ?
Il m’est apparu trois voies principales, intéressantes à explorer et à panacher en un subtil cocktail personnel :

En premier lieu et afin de se créer des sources parfaitement contrôlées de liens, en plus de survivre au naufrage, toujours possible, d’un domaine : on ne peut que conseiller leur multiplication, comme celle des sujets traités. Ne créer pas un porte-avion susceptible de se retrouver seul échoué sur un banc de sable mais plutôt une petite armada légère et ultra-mobile. Si elle épaule de gros bâtiments puissants, c’est le bonheur absolu mais cela nécessitera encore « quelques » heures de travail en plus.

Si l’anglais paraît pratiquement intouchable, le positionnement en langue française est sans doute le deuxième en termes de difficulté. Ceci beaucoup par sa richesse et ses subtilités de syntaxe en plus de, bien entendu, la forte concurrence qui y règne. Le positionnement dans certaines langues reste pourtant, encore aujourd’hui, très accessible. Si l’allemand m’a surpris : beaucoup plus compliqué que je ne le pensais, l’espagnol n’est encore pas insurmontable et le potentiel hispanophone, toujours en forte expansion, déjà très important. La concurrence devient clairement beaucoup plus tendre en italien et elle est pratiquement inexistante en grec par exemple. Le bémol de ces deux langues en étant le « faible » nombre de locuteurs. La difficulté majeure des marchés étrangers restant d’en prendre le pouls. Il s’agit de découvrir ce qui intéresse et ce qui a un intérêt dans une autre culture, en plus de cerner la syntaxe de l’expression de cet intérêt dans un moteur de recherche.

Le troisième axe à explorer sérieusement est le choix des requêtes. Une cinquième page, même sur une requête de tout premier ordre, ne représente qu’un intérêt anecdotique. Un très bon positionnement, dans les cinq premiers résultats, sur une requête de deuxième ou de troisième zone est très certainement beaucoup plus rentable. S’il y avait une époque où toute l’astuce était de trouver les requêtes de tout premier plan, on peut aujourd’hui faire un nombre de visiteurs très honorable sur des requêtes plus à beaucoup plus confidentielles. Toute l’astuce est devenue de trouver ces requêtes recherchées par des catégories d’Internautes plus précises, plus profilées, encore ignorées de vos concurrents mais pas des commerciaux qui souhaiteraient y placer de la publicité. Ce genre de démarche peut paraître confiner un à une loterie mais quelques expériences et une touche d’originalité limite drastiquement la part de hasard sans pour autant préserver des surprises, majoritairement bonnes.

Cette démarche est aussi propre à s’approcher de requêtes très prisées bâties sur les fondations constituées de requêtes collatérales. Prenons un exemple concret dans le créneau le plus facile à cette démarche, le tourisme : quand vous serez devenu incontournable pour les moteurs de recherche sur tous les petits villages d’une côte, il vous accordera plus facilement une bonne place pour la capitale de la région si elle est appuyée par sa banlieue ?

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